Catalogue Papyrus France - page 23

Conseils avant impression, pour l’impression, le façonnage et la transformation
grande vitesse (par exemple 120 copies minute).
Le respect des précautions ci-dessus
est d’au-
tant plus importantque l’impression laser sera
réalisée sur un matériel performant (grande
vitesse).
D - L’impression des étiquettes.
L’impression d’étiquettes ne présente aucune dif-
ficulté particulière. Le choix du papier doit tenir
compte en priorité des contraintes de l’étique-
tage. Par contre, il est important de réaliser des
étiquettes présentant un bon aplat en hygromé-
trie variable (inertie). C’est pourquoi il est néces-
saire de respecter un certain nombre de règles de
mise en oeuvre :
• Impression en atelier climatisé pour ne pas pro-
voquer de déformations dues à un déséquilibre
hygrométrique.
•Respect du sens de fabrication.
• L’usage de colles aqueuses provoque sur les
supports cellulosiques une réactivité à l’eau. Pour
en limiter les effets, quelque soit la forme de
l’étiquette, le sens de fabrication du papier doit
toujours être perpendiculaire à l’axe du récipient.
E - L’impression des autocopiants.
Est-il possible de constituer des liasses à partir
de feuillets de marques d’autocopiants diffé-
rents ? La réponse des producteurs est unanime.
L’imprimeur agit à ses risques et périls. En cas de
mélanges, le producteur dégage sa responsabi-
lité. Pourquoi? Le problème est posé par la réac-
tivité de la couche CB par rapport à la couche
CF. Il doit y avoir compatibilité parfaite entre les
produits actifs des couches émettrices CB (micro-
capsules) et CF réceptrices. Dans le cas contraire,
la copiabilité peut être médiocre, voire nulle. Les
différents producteurs d’autocopiants utilisent
des matières premières différentes.
• Typographie : Pour les papiers CB et CFB uti-
liser des clichés souples en caoutchouc ou ma-
tières plastiques (85 shore maximum). Avec des
clichés trop durs, on risque d’altérer la couche de
microcapsules par excès de pression. Il en résul-
terait une sensibilité réduite des CB et CFB et une
moins bonne définition de l’image.
• Offset : Les supports autocopiants conviennent
parfaitement à l’impression offset, il suffit de res-
pecter les règles d’usage (mouillage réduit, pH
neutre) et de ne pas exercer un excès de pres-
sion. Pour conserver la meilleure copiabilité de
l’autocopiant, on n’imprimera un à-plat total
qu’aux endroits devant rester vierges de toute
transcription.
• Flexographie : Se reporter aux conseils concer-
nant la typographie.
• Usage des encres désensibilisantes : Dans une
liasse autocopiante, composé d’un feuillet CB,
plusieurs feuillet CFB, d’un feuillet CF, chaque
feuillet a un usage particulier: facture client, bon
de préparation, bon de livraison, double etc... Il
peut être nécessaire que des informations por-
tées sur certains feuillets n’apparaissent pas sur
1 ou plusieurs autres feuillets. L’encre désensibi-
lisante permet de neutraliser la copiabilité d’une
ou plusieurs feuilles sur une surface limitée et
bien définie.
• Principe actif : L’encre désensibilisante est une
encre incolore qui appliquée en aplat, bloque par
effet «barrière», la copiabilité de l’autocopiant.
Le fait que l’encre soit incolore rend sa pré-
sence (presque) invisible. La désensibilisation de
l’autocopiant peut être effectuée selon les deux
procédés typo et offset. Mais chaque procédé
demande une encre spécifique.
• Utilisation : La désensibilisation est une impres-
sion traditionnelle (offset ou typo) toujours effec-
tuée sur la couche CF (feuillet CF ou face CF d’un
CFB). La zone à désensibiliser est définie et traitée
comme un «sujet», il n’y a pas de limitation de
forme ou de surface.
• Précaution d’utilisation : Il faut utiliser l’encre
désensibilisante correspondant à l’autocopiant.
C’est important, les couches CF peuvent être dif-
férentes et la désensibilisation inefficace. L’impri-
meur doit identifier la couche CF et imprimer sur
celle-ci (surtout pour les CFB).
• L’imprimeur doit vérifier la bonne application
de l’encre. Cela est rendu nécessaire par le carac-
tère invisible de l’encre. Pas assez d’encre : La
désensibilisation est insuffisante et les informa-
tions confidentielles vont apparaître. Dépôt hors
zone : Plus de copiabilité sur le feuillet (voile,
graissage). Des tests doivent être effectués tout
au long du tirage par des essais d’écriture sur
les zones désensibilisées, et des révélations aux
moyens de bombes Spray révélatrices (fournis-
seurs de produits graphiques). La désensibilisa-
tion est une opération de plus en plus demandée
sur les autocopiants. Elle ne demande pas de
technique ou de matériel particulier mais seule-
ment le respect des règles d’impression et de la
vigilance.
Conseil pour le façonnage et la transfor-
mation
A - Le massicotage et le rainage des poids
forts.
Pour le façonnage et la transformation des pa-
piers de forts grammages, les méthodes tradi-
tionnelles peuvent entraîner des problèmes de
peluchage à la coupe ou de casse au pli lors du
rainage. Afin d’éliminer ces risques, il est impéra-
tif de respecter les règles ci-dessous:
Massicotage
(à partir de 170g:m²). Pour obte-
nir une bonne qualité de coupe (tranches nettes,
absence de peluche) sur des supports de gram-
mages élevés (offsets, couchés, cartons, couver-
tures...), il est nécessaire de pratiquer une double
coupe. En effet la partie du papier située du côté
biseau de la lame subit au moment de la coupe
un arrachement provoqué par la «chasse» du
papier et est à l’origine de la présence de fibres
(peluches). Double coupe : Eliminer la tranche
présentant des peluches par une seconde coupe
au massicot du côté droit de la lame.
Rainage
(à partir de 150g:m²) : Opération
consistant à assouplir et à casser les fibres d’un
papier à l’emplacement d’un pli, de façon à per-
mettre la formation d’un pli net et non cassé. Le
rainage est réalisé au moyen soit d’un filet rai-
neur et d’une contrepartie, soit d’une molette.
La partie concave du rainage doit se trouver
impérativement à l’extérieur du pli. La largeur du
rainage doit être proportionnelle au grammage
du support à plier.
B - La transformation des autocopiants.
Perforation
: Une bonne perforation latérale
est nécessaire pour obtenir une découpe nette
du support. Un bon affûtage des outils est donc
primordial. Pour la perforation transversale, un
rapport 1/4 est recommandé.
Massicotage
: Pour éviter l’éclatement des
microcapsules, on veillera à massicoter le CB et le
CFB en réduisant au maximum la pression. Il est
souhaitable «d’habiller» la presse du massicot de
mousse ou de carton souple. Malgré l’utilisation
d’une lame bien affûtée, une légère coloration
des bords des feuillets CFB est inévitable. Par
contre, le massicotage du feuillet CF ne demande
aucune précaution particulière car il ne renferme
pas de microcapsules. Ces règles doivent être
appliquées pour la transformation des liasses.
Réalisation des liasses autoséparantes
: Il
s’agit d’une technique qui permet d’assembler
au moyen d’une colle, les différents éléments
d’un document entre eux (liasse), tout en assu-
rant par une simple manipulation la séparation
des liasses ainsi constituées.
Utiliser impérativement la colle correspon-
dant à l’autocopiant choisi.
Dans la cas de
l’utilisation d’un autocopiant et d’une colle auto-
séparante de marque différente, les fabricants
dégagent leur responsabilité. Les colles sont
prêtes à l’emploi, il est toutefois conseillé d’agiter
vigoureusement avant usage, et de les stocker à
l’abri du gel.
Taquer les liasses et massicoter.
La solidité des
liasses sera plus élevée si le collage est réalisé sur
une coupe massicot «fraîche». Tous les feuillets
doivent être massicotés dans le même sens des
fibres. Le meilleur résultat est obtenu lorsque le
bord à coller est parallèle au sens des fibres (ab-
sence d’ondulations). Celui-ci doit être exempt
de toute impression sur une bande d’environ 3
mm. Un poids doit être appliqué sur le dessus
de la pile.
Appliquer la colle
à l’aide d’un pinceau large
et souple par une enduction horizontale en par-
tant du centre de la pile vers les extrémités. En-
duire à saturation sans laisser le temps à la colle
de sécher. Deux applications successives sont
nécessaires.
Laisser sécher à température ambiante.
Le
temps de séchage est variable en fonction des
conditions climatiques ; à 20° C, 50% d’humidité
relative, la colle sèche totalement en une heure
et demie environ. Ce temps peut être réduit par
un flux d’air chaud, mais plus le temps de sé-
chage est long, meilleur est l’effet autoséparant.
Déliassage
. Eventer doucement la pile en ef-
fectuant un glissement latéral parallèle au côté
collé. Eviter de relever les bords de la pile.
Conservation
: Les liasses autocopiantes réali-
sées et révélées peuvent être conservées pendant
plusieurs dizaines d’années dans les conditions
suivantes : température 18 à 24° C, humidité re-
lative 40 à 60 %, pas d’exposition prolongée aux
rayons U.V. ainsi qu’à la lumière du jour, pas de
stockage dans un local contenant des produits
chimiques susceptibles d’émettre des vapeurs,
certains emballages synthétiques ne conviennent
pas au stockage des autocopiants (plastifiants).
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